Les Louvites formaient un peuple indo-européen, voisin des Hittites, qui a laissé son empreinte dans l’histoire de l’Anatolie du IIe millénaire av. n. ère. Plusieurs royaumes louvites sont connus par les sources écrites et l’archéologie. Parmi leurs capitales, qui ont conservé un rôle majeur dans la région, il y a Troie et Ephèse. Après les grands bouleversements que la région a connus à la fin du IIe millénaire av. n. ère, les Louvites ont vécu une nouvelle heure de gloire à travers leurs descendants : Lydiens, Lyciens, Ciliciens. Les Louvites entretenaient des relations avec le monde égéen, et ont participé à l'élaboration d’une nouvelle écriture, le hiéroglyphe anatolien, qui fut utilisée par l’empire hittite pour ses inscriptions monumentales.

La religion est au centre de la vie du citoyen romain, et les pratiques culturelles sont là pour établir un contrat entre lui et la divinité, garantissant ainsi la bonne entente entre les deux; c'est la pax deorum. Pratiques individuelles et personnelles, elles peuvent aussi être officielles et publiques. En quoi ces rituels consistaient-ils et comment se déroulaient-ils ? Quels sont les prêtres qui en avaient la charge ? Nous verrons également au cours de cette conférence l'importance que revêtait le sacrifice dans la sphère religieuse bien sûr, mais aussi la vie politique et sociale.

A travers de nombreuses cultures et civilisations, millénaire après millénaire, les jardins ont toujours exercé un attrait sur l'Homme, et en particulier sur les rois, empereurs et aristocrates qui pouvaient se permettre d'y consacrer des moyens. L'Antiquité, et plus particulièrement la période romaine, ne fait pas exception. Que sait-on des jardins de cette époque ? Entre l'agrément des jardins urbains, petits ou plus grands, et l'utilité de certaines parcelles cultivées à des fins spécifiques (les simples, les vergers, les potagers), levons le voile sur un aspect de la vie quotidienne romaine.